Une vodka pour la paix

Ukraine/Suisse – En mars 2022, la jeune Anastasiia vivant à Kiev a été une des premières à quitter son pays et cette décision lui a été recommandée par le chef d’entreprise suisse Tobias Reichmuth. Ce dernier ayant appris que l’immeuble des voisins d’Ansatasiia avait été détruit par les bombardements, il lui a conseillé de quitter immédiatement la capitale. Après un périple de six jours pour rejoindre la Confédération Helvétique, Anastasiia y est arrivée complètement exténuée et bouleversée et dans ce genre de circonstances, un des meilleurs moyens de se remettre de ses émotions, consiste à déguster une verre de vodka.

Une boisson pour la paix

Mais le problème auquel elle a été confrontée, est provenu du fait que les personnes disposées à l’accueillir, dont Tobias Reichmuth, n’avaient que de la vodka russe à lui offrir. Il est possible, en Suisse, de trouver de la vodka ukrainienne, la Nemiroff, la plus connue mais pas forcément la plus répandue. C’est dans ce contexte, parfaitement adapté à la personnalité de Reichmuth, fondateur d’une dizaine d’entreprises dont Maximon (Cf.ci-après) qu’est née l’idée de créer une nouvelle marque de vodka dont le nom a été tout trouvé : la vodka Zelensky. Dans une interview qu’il a accordée au site culturel de langue allemande osTraum, Tobias Reichmuth rappelle qu’il ne lui a fallu que huit jours pour passer de l’idée à l’entrée sur le marché. « Au début, déclare-t-il, nous voulions faire don de tous les bénéfices mais pour ce faire, nous devions attendre la fin de l’année, ce qui nous est apparu trop long dans la situation actuelle. Nous avons alors réfléchi à la manière de combler cette lacune par quelque chose ayant un impact immédiat et fait le pari d’un prix plus élevé qui nous permet de reverser 10 francs suisses sur chaque bouteille vendue ». Le slogan publicitaire de la vodka Zelensky tient en trois mots gravés sur l’étiquette « Drink for Peace », ce qui contribue à faire d’elle, selon Tobias Reichmuth non pas un « produit de beuverie » mais « un produit de plaisir », plaisir de déguster tout en contribuant à la paix et à la solidarité. Dès l’annonce du lancement, des acheteurs se sont manifestés et plus de 1.000 bouteilles ont été vendues en l’espace de 48 heures. Certains détracteurs ont naturellement reproché à l’initiateur de profiter de la guerre à des fins mercantiles, des accusations que réfute Tobias Reichmutch qui s’honore de garantir une transparence totale « Nous publions tous les justificatifs de paiement de chaque don afin que personne ne puisse penser que quelque chose ne fonctionne pas » affirme-t-il dans son entretien avec osTraum. L’objectif du créateur de la marque Zelensky est de l’internationaliser le plus rapidement possible et il cite le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Autriche comme marchés prioritaires. La vente d’un million  de bouteilles générerait alors dix millions de francs suisses, soit au cours actuel un montant à peu près similaire en euros. Il a été par ailleurs constaté et ce dès les premières ventes, que les acheteurs effectuaient des dons supplémentaires, ce qui motive l’équipe travaillant sur ce projet et qui n’était au départ constituée que de cinq personnes à temps plein et de trois à temps partiel. On ne peut qu’espérer à la vodka Zelensky remporte à la longue autant de succès que la Smirnoff, lancé en Russie en 1886, et dont la première marque portait elle-aussi le nom d’un chef d’Etat d’une toute autre nature puisqu’il s’agissait du tsar d’Alexandre III ! (Source : osTraum / Adapté en français par pg5i/vjp)

Tobias Reichmuth, fondateur de Maximon

A propos de Maximon

L’objectif de cette société est de prolonger l’espérance de vie en santé, c’est-à-dire la durée pendant laquelle nous vivons en bonne santé et de permettre aux humains (et aux animaux) d’être en forme, heureux et en bonne santé jusqu’à un âge avancé. Nous accélérons la recherche sur la longévité en donnant aux chercheurs les ressources dont ils ont besoin pour développer leurs travaux et investir dans de nouveaux produits et services destinés à une société de la longévité. Maximon collabore avec les meilleurs instituts de recherche et ses collaborateurs sont accompagnés par un conseil consultatif scientifique de renommée mondiale.  Les sujets de recherche pertinents sont les suivants : les preuves des sciences biomédicales sur le processus de vieillissement, les développements en épidémiologie et leurs implications sur la longévité, les progrès cliniques émergents et leur impact probable sur la longévité, l’impact de la longévité sur le changement social.
Maximon part du principe que l’amélioration de la santé et de la longévité ne peut être obtenue que par une approche scientifique. Sa mission consiste à fournir à chacun des compléments, des produits et des services précis et sur mesure. Elle repose sur des connaissances sûres et une science éprouvée, associées à l’innovation et à l’esprit d’entreprise. (Nombre de mots : 783)

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