Un eurodéputé pris la main dans les bourses !

Un vrai Superman ne se serait pas fait gauler par la police

Hongrie –  Tous les homosexuels ou presque savent, souvent par expérience, que les homophobes les plus virulents sont la plupart du temps des homosexuels refoulés et frustrés de ne pouvoir assouvir leurs pulsions à visage découvert. Jadis, ces faux hétérosexuels prétextaient des réunions associatives ou professionnelles pour tromper leurs épouses,  aller draguer dans les parcs, jouir dans  les vespasiennes la nuit à l’abri des regards. A partir des années 70, ces lieux de drague pécheresse ont été concurrencés par les messageries rose sur minitel, les bars gay-friendly et les saunas autorisés à avoir pignon sur rue. Cette acceptation apparente et artificielle de la culture-gay n’a pas empêché, lorsque l’épidémie de SIDA est apparue, d’assimiler les homosexuels à des pestiférés et il a fallu attendre que des stars en soient atteintes pour que les populations prennent conscience que la consommation de drague et de drogue touchaient toutes les couches de la société. Alors que tout le monde s’apitoient à juste titre aujourd’hui sur les milliers de vieillards qui nous quittent plus tôt que prévu, très peu manifestaient hier leur empathie à l’égard de jeunes gens auxquels ils  étaient reprochés de s’être épanouis différemment, en dehors des normes établies par deux millénaires de culture judéo-chrétienne.

Un conservateur à la double vie et à la barbe d’un djiadhiste

Ordre et morale mis à mal

L’affaire József Szájer qui agite actuellement en Hongrie le landernau politique et médiatique prouve que les mentalités n’ont guère évolué au cours des 30 dernières années.  Il faut l’admirer cet eurodéputé  pour ne pas y être allé avec le dos de la cueillère. Qu’en tant que  cofondateur d’un parti foncièrement réfractaire aux discours LGBT, père de famille au-dessus de tout soupçon et conjoint  d’une juge devenue présidente de la Cour Nationale de Justice, il ait été pris par la police de Bruxelles les mains dans les bourses de partouzeurs semblant avoir une conception bien à eux de la convention européenne  du Droit Sexuel de l’Homme sans la Femme, ne manque pas de sel. József Szájer, a rajouté trois couches à  son « vice » de forme corporelle en détenant de la drogue, en enfreignant et pour cause les règles de la distanciation sociale et en tentant de prendre la fuite. Fort de ces trois délits, le premier n’étant plus pénalisé, il n’a eu d’autre choix que de remettre illico presto ou plutôt en tant qu’hongrois manu militari, sa démission.  Le 16 février prochain, cela fera 122 ans qu’un Président de la République Française, est mort dans les bras de sa maîtresse, ce qui avait fait grand bruit, froissé la bienséance et inspiré les caricaturistes de l’époque, y compris dans l’Empire Austro-hongrois respectueux de l’ordre et de la morale, deux composantes que le parti de l’eurodéputé déchu, aura désormais beaucoup de mal à réhabiliter comme il l’espère depuis qu’il est au pouvoir. (Source : BZ / Adaptation en français :p  pg5i.eu)

 

 

 

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