La Roumanie en ligue 1 de la corruption

Laura Kövesi, à la tête de la DNA, organisme anticorruption roumain

Roumanie – Lorsqu’on évoque les dangers de la corruption en Europe, un pays arrive largement en tête de toutes les affaires : la Roumanie. Aucun autre territoire n’a connu, depuis sa libéralisation autant de pots de vin, de transferts d’argent sale et de méthodes mafieuses, le tout au détriment  d’une population qui n’accepte plus les compromissions des gens au pouvoir.  Depuis la chute de Nicolae Ceaucescu, la Roumanie a élu cinq présidents de la République, dont un seul, Ion Iliescu, a tenu plus de dix ans, à deux reprises, de 1990 à 1996 et de 2000 à 2004. Dix sept premiers ministres, dont cinq par intérim,  se sont succédé, mais un seul, Victor Ponta, a pu exercer ses fonctions sous deux présidences, celle de Trajan Basescu et plus récemment celle de Klaus Iohannis. Or c’est Victor Ponta qui a fait la une des journaux nationaux et internationaux, lors de l’incendie de la discothèque « Colectiv ».

 

 

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