Le petit ministre d’un petit pays réclame l’éviction de la Hongrie de la CEE

Jean Asselborn est, après Jean-Claude Juncker, président de la’UE, le personnage le plus ha¨par les Hongrois, dont le ministre des affaires étrangères, Peter Sziijjarto a aussitôt lancé qu’il était « un homme frustré et arrogant » ajoutant « il s’est lui-même exclu du cercle des politiciens sérieux ».

Hongrie/UE – Est-il frustré d’être le ministre des affaires étrangères du plus petit des pays continentaux membres de la Communauté Européenne ? Est-il légitime qu’il joue au ténor pour protéger son compatriote, Jean-Claude Juncker, incapable de gérer les crises auxquelles la CEE est confrontée ? Toujours est-il que cet habile ouvrier devenu fonctionnaire pour gravir les échelons d’une minuscule nation au point d’en devenir le chef de la diplomatie, aurait dû réfléchir à deux fois avant d’accorder une interview au quotidien allemand « Die Welt », dans laquelle il crache du venin sur la Hongrie, à tel point qu’il plaide pour son éviction de la famille européenne. A quelques jours du sommet de Bratislava et à un moment où l’Europe doit se serrer les coudes et tenir compte des aspirations et des arguments de chacun, le ministre a davantage semé la pagaille que détendu l’atmosphère . C’est peut-être parce qu’il a été décoré dans deux des pays à l’origine de l’Union, de la Grand-Croix de  l’Ordre du Mérite en Allemagne en 2010, puis trois ans plus tard de l’Ordre National de la République Française, que Jean Asselborn s’est senti pousser des ailes. Mais en se ralliant aux thèses de deux dirigeants dont les chances de réélection s’amenuisent de semaine en semaine, il n’a vraisemblablement pas jouer la bonne carte. Pis, avec ses propos, il contribue, non pas à la réflexion nécessaire à une nouvelle Europe, mais à sa destruction.

 

 

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