Parmi les six chapitres de son encyclique Laudato si’, cinq sont consacrés à l’écologie. Une première dans l’histoire de la papauté qui n’a pas, hélas, été suffisamment relayée par la presse. Cette encyclique est beaucoup plus qu’une simple profession de foi pour un monde meilleur.
Et pourquoi ne pas parler d’un Vatican III, car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsqu’on se plonge dans l’encyclique de l’évêque de Rome, un document de deux cent pages dont les quatre cinquièmes sont consacrés à l’écologie. Leurs titres sont évocateurs. Le premier « Ce qui se passe dans notre maison » évoque le pollution et le changement climatique, la question de l’eau, la perte de biodiversité, la détérioration de la qualité de la vie humaine et de la dégradation sociale, l’inégalité planétaire, la faiblesse des réactions, la diversité d’opinions .