Montée des extrémismes : la Chancelière ne plie, ni ne rompt

Matthias Müller, directeur du groupe Volkswagen

Allemagne – Il s’appelle Matthias Müller et dirige Volkswagen un des plus grands groupes européens, elle s’appelle Angela Merkel et se trouve depuis onze ans à la tête de la première puissance économique du Vieux Continent. Tous deux doivent composer depuis des mois avec des problèmes que beaucoup, à l’étranger, espèrent qu’ils soient insolubles. Ce duo de choc a un point en commun : ils ne perdent pas pied et demeurent réalistes. Le premier est empêtré dans le scandale des moteurs diesel qui a poussé son prédécesseur à la démission. Il doit aujourd’hui réparer les dégâts et pour ce faire, il va s’allier à un constructeur chinois qui va lui ouvrir les portes du plus grand marché de l’automobile électrique. La seconde est face à un défi auquel elle se prépare depuis longtemps : la montée en puissance du parti populiste AfD (Alternative für Deutschland)

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