France/UE – En l’espace de trois ans, sont sortis deux ouvrages rédigés par les économistes, Thomas Piketty, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, et Joseph Stiglitz, professeur à l’Université Columbia de New-York. Tous deux dénoncent les conséquences néfastes de la mondialisation sur les couches les plus fragiles de la société. Naturellement, comme il fallait s’y attendre, les détracteurs de cette thèse sont montés au créneau, en criant haut et fort, que la globalisation est au contraire un facteur d’amélioration du niveau de vie des populations. Normal qu’ils réagissent, car en tenant de tels propos, les deux auteurs remettent en cause le confort,