Allemagne – Une photographie, un graphisme, une caricature en disent souvent davantage qu’un long discours. Ils résument un événement culturel mais aussi un vécu par la société. Le Festival International du Film de Berlin (Berlinale) qui nous avait habitués depuis que Dieter Kosslick en a pris la direction, en 2001, à des affiches abstraites, a décidé pour sa 66è édition de changer de stratégie et de mettre le symbole de la capitale allemande et du festival, l’ours, au cœur de sa promotion. Personne ne s’en plaindra, car la campagne d’affichage rend un émouvant hommage à une actualité dramatique. « Der Bär ist los » (L’ours est paumé), « Der Bär schwärmt aus » (L’ours migre) sont les messages adressés au public international mais aussi à tous les téléspectateurs qui visionneront les nombreuses émissions diffusées par les chaînes de qualité que sont le deuxième canal public ZDF et ARTE. Les affiches mettent discrètement en avant