Hongrie – Tout mettre en place afin que ça ne se produise pas chez nous : tel est le leitmotiv du gouvernement hongrois après les attentats de Bruxelles. Lequel reste persuadé que la vague de réfugiés contribue à la montée en puissance des groupes terroristes. Il a par conséquent décidé, dès l’annonce du drame qui a frappé la Belgique, de déclencher le niveau deux d’alerte. Plusieurs centaines de policiers et de militaires sont mobilisés pour assurer la sécurité sur tous les sites sensibles du pays. L’aéroport Franz-Liszt naturellement mais aussi toutes les gares de la capitale et des grandes villes ainsi que la ville de Paks, située à 100 kilomètres de Budapest, où se trouve la plus grosse centrale nucléaire du pays, sont sous surveillance. Cette politique d’urgence sera, selon le ministre de l’intérieur, Sandor Pinter, maintenue tant que les résultats de l’enquête ne seront pas connus. Quoiqu’il en soit, le ministre-président Viktor Orban, ne baissera pas les bras et a demandé avec fermeté que tous les organismes européens en charge de la sécurité et de la lutte contre l’Etat Islamiste se mobilisent et renforcent leur collaboration. Les deux principaux partis d’opposition, le MSZP et le Jobbik, ont approuvé les mesures du chef de l’exécutif. Précisons que parmi les blessés, se trouvent deux collaborateurs du gouvernement hongrois.
(« Budapester Zeitung / Synthèse : vjp)