Trop de soutiens ne garantit pas la victoire

France – Marine Le Pen n’a pas eu tout à fait tort lorsqu’elle a comparé la locomotive Macron à une « voiture-balai » qui ramasse tous ceux qui ont été contraints à l’abandon. Il est vrai que parvenir à rassembler une ancienne tête d’affiche du Parti Communiste, Robert Hue, des anciens ministres plus ou moins libéraux, François Bayrou et Alain Madelin, des membres de gouvernement de diverses obédiences qu’on croyait partis à la retraite et, enfin,  des centaines d’opportunistes qui ont soutenu un mis en examen mais qui n’ont pas hésité un seul instant pour retourner leur veste, dont on ne sait si elle leur a été offerte au non par un millionnaire. Bref, tout cela fait beaucoup de soutiens et convainc les sondeurs que la partie est gagnée d’avance.

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