Un bilan intermédiaire drapé de noir par la politique

Dacia Ciolos, premier ministre roumain

Roumanie – Lorsqu’on parle en Roumanie d’un premier ministre « technocrate », il peut s’agir d’un ancien commissaire européen à l’agriculture et au développement, comme ce fut le cas du chef de gouvernement actuel mais le qualificatif signifie avant tout « indépendant » et c’est ainsi qu’a présenté le président Klaus Iohannis, le 17 novembre dernier, son nouveau premier ministre, Dacian Ciolos. En faisant ce choix, le chef de l’Etat roumain voulait marquer sa volonté de réformer un pays qui a la triste image d’un territoire parmi les plus pauvres de la Communauté Européenne, qui a, plus que ses voisins, dramatiquement souffert de la dictature communiste. De tous les régimes autoritaires  qu’ont connus les républiques de l’ex-URSS,  celui de Nicolae Ceausescu et de son épouse Elena, a été le plus tristement célèbre. De ce passé, la Roumanie ne s’est toujours pas vraiment remise.

 

 

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