Une loi pour lutter contre les conflits d’intérêts

République Tchèque – En France, qu’un fabricant d’armes fournisseur des armées, doyen du Sénat puisse être à la tête d’un quotidien national historique, ne choque plus personne. Qu’il en aille ainsi d’un groupe industriel propriétaire de la plus grande chaîne gratuite et généraliste ou d’un conglomérat diversifié dans le transport et la logistique au sommet … Lire la suite

Le dynamisme allemand se confirme

Allemagne/Autriche – Alors que dans les pays d’Europe du sud, on mise péniblement sur une croissance de l’ordre de 1%, en Allemagne et en Autriche, on espère aller bien au-delà. Selon le ministre de l’Economie d’Angela Merkel, Sigmund Gabriel,

Première mondiale en Hongrie : un secrétariat d’Etat dédié aux chrétiens du Moyen-Orient

Hongrie – Le gouvernement hongrois a décidé de créer un secrétariat d’Etat dédié aux chrétiens vivant encore au Moyen-Orient. Depuis de longs mois, le ministre-président Viktor Orban, prend des initiatives pour soutenir une communauté persécutée qui risque de bientôt disparaître, si rien de concret n’est entrepris. Cette structure n’a pas été rattachée au ministère des … Lire la suite

Procès Schlecker : un jugement très attendu !

Allemagne/Autriche – A trois mois de sa programmation par le Tribunal de Stuttgart, le procès d’Anton Schlecker est déjà très attendu et fait la une des journaux à grand tirage et des magazines économiques.  Le fondateur de la célèbre chaîne de drogueries, présente en Allemagne mais aussi dans de nombreux autres pays européens, dont l’Autriche … Lire la suite

Disparition du dernier faussaire

République Tchèque – Adolf Burger est décédé hier à Prague à l’âge de 99 ans. Il était le dernier survivant des 140 juifs internés dans les camps et épargnés, car ils savaient reproduire à l’identique de faux billets en livres sterling. Pendant plusieurs années ces « artistes » d’un genre nouveau ont permis aux nationaux-socialistes de produire … Lire la suite

Double nationalité : le débat relancé en Allemagne

Allemagne/France – Quelques mois après la France,  le débat sur la double nationalité est relancé en Allemagne où il prend une ampleur d’autant plus grande qu’il concerne une population qui joue un rôle de premier plan dans le développement économique du pays.  Il a été initié par le président des jeunes chrétiens-démocrates de la CDU, … Lire la suite

Sport sur les chaînes publiques : après le Tour de France, K.O sur les JO !

Allemagne/France – Alors qu’en France, les programmes diffusés par les chaînes publiques sont élaborés par quelques barons privilégiés généralement au service du pouvoir en place, il en va tout autrement en Allemagne où on part du principe, démocratique, que leurs financeurs, en l’occurrence les téléspectateurs, ont leur mot à dire, ce qui est tout à … Lire la suite

Un ex-écologiste donne une claque à l’extrême-droite

Autriche – Les électeurs de droite autrichiens sont-ils plus lucides que les Français ? On serait tenter de le croire à la vue des résultats des élections présidentielles qui ont hissé un candidat indépendant ex-écologiste au sommet de l’Etat. En portant majoritairement leurs suffrages sur Alexander van der Bellen, ils ont fait confiance à un homme … Lire la suite

La décision de Hollande vue d’Allemagne : soulagement et inquiétudes

Allemagne – Parce qu’elle demeure le premier partenaire de la République Fédérale, tout événement se produisant en France fait l’objet de réactions immédiates, publiées en boucle jour et nuit. La décision de François Hollande de ne pas souhaiter renouveler son mandat a donc tout naturellement suscité des commentaires qui, tous, prouvent à quel point les … Lire la suite

Le numérique bouleverse les habitudes

Allemagne/UE – Qui aurait pensé il y a quelques années que des professions aussi ancrées dans les sociétés que le sont celles de chauffeur de taxi ou d’hôtelier, allaient être contraintes du jour en lendemain à se remettre en cause. Après le succès des sites de réservations de billets d’avion, de train ou de voiture et celui des plateformes dédiées aux locations temporaires d’appartements, il est évident que les marchés du tourisme et de ses activités connexes dont l’hôtellerie et les taxis, allaient être frappés de plein fouet

par une concurrence inattendue, dont les premiers effets, dus au numérique, se sont faits sentir avec les créations de Uber et de Airbn (*). Les deux startups ont eu d’autant plus de succès qu’elles répondaient, grâce à leurs tarifs ultra compétitifs, à la demande d’une vaste clientèle qui a pu s’offrir des plaisirs qui leur étaient jusque là, pour des raisons financières,  interdits. Mais cette popularisation du tourisme a très vite remis  en cause des principes qu’on croyait établis. En l’espace de quelques semaines, des milliers de consommateurs ont pris le parti de briser les habitudes, de renoncer aux taxis et aux chambres d’hôtels pour privilégier des déplacements collectifs et des hébergements chez des privés.

Partager pour mieux se défendre

La réussite du covoiturage et de Blablacar n’a pas poussé les chauffeurs de taxi à la révolte car elle n’était pas considérée comme une concurrence déloyale, personne n’ayant l’idée d’aller de Marseille à Lyon avec ce mode de locomotion. En revanche, lorsque Uber est venu mettre le pied sur leurs platebandes urbaines, il en a été tout autrement car ils ont vu dans cette arrivée une entrave flagrante à une législation quasi séculaire qui veut qu’exercer la profession de taxis passe par l’achat d’une coûteuse licence qui ne s’amortit qu’après de longues années. Ce métier, est, dans tous les pays européens, encadré de la même manière et  c’est par conséquent sur tous les territoires que les chauffeurs de taxi se sont transformés en lobbyistes qui n’ont pas hésité à se révolter en manifestant et bloquant les artères les plus fréquentées et aux heures de pointe. Ils ont été parfois rapidement entendus, à l’instar de la Hongrie où leurs klaxons de la colère, se sont rapidement tus, car les pouvoirs publics ont imposé aux chauffeurs d’Uber des conditions telles, qu’ils ont préféré renoncer. Il en a été de même en Espagne où un des syndicats professionnels a engagé une procédure auprès de la Cour Européenne de Justice censée mettre fin à une concurrence déloyale. Les magistrats se trouvent désormais face à un dilemme et vont devoir trancher entre deux possibilités : soit ils considèrent Uber comme une entreprise de transport, soit comme une entreprise de service numérique. S’ils s’orientent vers la première, ce sera alors un coup du pour la société américaine, car elle sera alors tenue de se plier aux règlements imposés aux taxis et concernant plus particulièrement la sécurité et les taxations. De quoi décourager ses investisseurs potentiels qui ne pourront plus compter sur des dividendes mirobolants.  Si, au contraire, ils s’orientent vers la seconde hypothèse, Uber serait alors libérée des régulations, ce qui ne laisserait alors rien présager de bon pour un métier qui garantit des dizaines de milliers d’emplois. Comme chacun sait que les instances européennes  se donnent beaucoup de temps pour réfléchir et qu’elles sont généralement adeptes du mi-figue/mi-raisin, certains préfèrent prévenir que guérir et sauver les meubles avant qu’il ne soit trop tard. Parmi ces organismes sur la défensive, un fait beaucoup parler de lui en Europe. En créant sa propre application, comparable à celle d’Uber, et en la rendant opérationnelle dès le début janvier,   le syndicat professionnel allemand des taxis et loueurs de véhicules, devance un jugement qui ne sera vraisemblablement pas rendu avant le printemps voire l’été 2017. Le service de Taxi-Sharing du syndicat sera testé avec  six cents taxis de Hambourg, lesquels proposeront exactement les mêmes services que le label américain et laisseront à leurs clients le choix entre deux options : un transport individuel ou un course à plusieurs, les passagers, dans ce cas, partageant les coûts au prorata des distances parcourues. Si l’expérience est concluante dans la ville hanséatique qui attire de plus en plus de touristes et d’hommes d’affaires, elle servira alors de modèles dans toutes les autres métropoles allemandes. Ce qui est singulier dans cette remise en cause des habitudes, c’est le fait que des pays très riches, à l’instar de l’Allemagne, recourent en réalité à des méthodes qui sont courantes dans les pays beaucoup moins développés.  Comment ne pas citer l’exemple des aéroports de Bucarest ou de Riga, dans le hall desquels siègent les principales compagnies de taxis. Vous pouvez y acheter votre ticket de taxi, le payer immédiatement en fonction du nombre de kilomètres à parcourir, seul critère de facturation et le partager avec un autre passager s’il se dirige vers la même destination. Avec un peu de chance, votre covoiturier, vous avez peut-être déjà sympathisé avec lui dans l’avion ! Mais ce genre de solution est génial et paradoxal,  car il résout un problème avec les moyens qui en ont été la cause. Serait-il applicable dans des pays où l’individualisme prime sur le partage ? Seul l’avenir pourra nous le dire. Vital-Joseph Philibert

 

Allemagne/UE – Qui aurait pensé il y a quelques années que des professions aussi ancrées dans les sociétés que le sont celles de chauffeur de taxi ou d’hôtelier, allaient être contraintes du jour en lendemain à se remettre en cause. Après le succès des sites de réservations de billets d’avion, de train ou de voiture et celui des plateformes dédiées aux locations temporaires d’appartements, il est évident que les marchés du tourisme et de ses activités connexes dont l’hôtellerie et les taxis, allaient être frappés de plein fouet

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