Turquie/UE/Balkans – Il faudrait être très optimiste pour répondre négativement à cette question. Après un premier sommet à propos duquel tous les dirigeants européens ont été, une fois n’est pas coutume, unanimes en reconnaissant qu’en un jour il était impossible de résoudre un problème aussi grave, on peut se demander si l’organisation sur deux jours d’une nouvelle rencontre pourra être suivie d’effets tangibles. Car ce qui il y a de plus dangereux dans cette crise, c’est qu’elle réveille tous les vieux démons de l’histoire européenne. Comment faire la part des choses lorsque des pays proches des Balkans se rappellent l’impérialisme ottoman ?