La planète se trouve à l’heure face à trois défis : le réchauffement climatique, la lutte contre le terrorisme et l’accueil raisonné de centaines de milliers de réfugiés. Tous trois sont, pour reprendre un qualificatif à la mode, interconnectés. Pour lancer réellement le premier, il est indispensable de répondre pacifiquement au second et solidairement au troisième. Qui dit cela ? Les 154 représentants des églises de 50 pays, qui se sont réunis en octobre dernier à Bonn sans tapage médiatique, pour remettre à Christina Figueres, en charge des problèmes climatiques à l’ONU, un lucide texte de synthèse, qui pourrait s’intituler « déclaration universelle des devoirs des politiques ».