Orban réussit son pari économique

Hongrie – L’office national de statistiques hongrois KSH a dévoilé les données du second trimestre de l’année en cours, lesquelles révèle que le Produit Intérieur Brut a augmenté de 5,1% par rapport à la même période en 2018. Ces résultats dépassent largement les prévisions des analystes et ce, dans les trois secteurs clefs que sont l’industrie, l’immobilier et les services sans oublier, naturellement, le tourisme.

Mihaly Varga, Ministre des Finances 

Un secteur qui affiche des performances positives dans la capitale mais aussi dans plusieurs autres régions qui font de la Hongrie, avec la République Tchèque, un des pays les plus attractifs du centre de l’Europe. Selon les experts du KSH, ce bilan intermédiaire positif est dû à l’arriver d’investisseurs étrangers, aux aides européennes, la baisse du chômage, au retour dans la pays d’une main d’oeuvre qualifiée qui a eu pour conséquence une augmentation significative des rémunérations et par conséquence de la consommation. Si la Hongrie enregistre la même progression d’ici la fin de l’année, elle sera alors, toujours en comparaison avec son voisin tchèque, le second meilleur élève de l’Union Européenne. Bien que ces prévisions soient crédibles, le ministre hongrois des Finances, Mihaly Varga, demeure néanmoins prudent et ne souhaite pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu. A l’instar de toutes les Républiques d’Europe Centrale, l’économie hongroise est dépendante de celle des territoires occidentaux. A ce propos, Mihaly Varga cite naturellement le Brexit mais aussi et surtout la faible croissance allemande déjà propice à des rumeurs de récession. Si l’Allemagne ne parvient pas à s’imposer comme le fer de lance de la zone euro avec une croissance au moins égale à la moyenne européenne, c’est toute l’économie hongroise qui en pâtirait.
(Source : Budapester Zeitung / pg5i)

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