Le Parlement Européen face au difficile cas roumain

Après la Hongrie et la Pologne, Juncker doit composer désormais avec la Roumanie

Roumanie/Hongrie/Union Européenne – Après avoir contraint le ministre-président de Hongrie, Viktor Orban, de venir s’expliquer sur sa politique migratoire et sa conception de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice, le Parlement Européen en a fait de même, hier, avec la cheffe du gouvernement roumain, Viorica Dancila, qui a été placée à ce poste pour se substituer  à Liviu Dragnea, secrétaire général du Parti Social-Démocrate, interdit de gestion car soupçonné de corruption, de conflits d’intérêts, d’abus de confiance, d’abus de pouvoir, de détournements de fonds, bref de tous ces « petits » délits qui sont, hélas, monnaie courante dans la République des Carpates. Est-ce parce qu’elle est une femme, toujours est-il que la pasionaria de l’Assemblée Européenne, Judith Sargentini, qui fait de la chute d’Orban son objectif de carrière, est restée étrangement silencieuse lorsqu’il s’est agi de dénoncer ouvertement et publiquement les méthodes pour le moins douteuses en vigueur à Bucarest. Pour la députée écologiste hollandaise, le populisme doit avoir, à l’instar du socialisme, deux aspects, un à visage humain et féminin, l’autre au faciès brutal, donc forcément masculin.

 

 

 

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