République Tchèque – Les Pragois ont la chance d’avoir, sur un rayon d’à peine cinq cents mètres, entre le pont Narodni divaldo et le pont Charles, emblème de la ville, quatre musées qui se complètent et permettent aux visiteurs de plonger dans l’histoire. Celui de la torture notamment, où on découvre de sordides inventions, qui montrent à quel point les hommes ont su redoubler d’imagination et de perversité pour faire souffrir le plus longtemps possible les condamnés. Dans ce musée de la souffrance avant la mort, on y découvre une soixantaine d’instruments et de machineries, fabriqués du Moyen-Age au début du 20è siècle, et dont le fonctionnement est expliqué sous forme de longues légendes traduites en six langues. Une nécessité, car s’il est un phénomène qui n’a pas de frontière, c’est bien la torture qui a connu son apogée sous