Un film d’ouverture chargé de symboles et peut-être d’espoirs

République Tchèque – Le Festival de Karlovy Vary (KVIFF) a démarré, hier, avec la projection d’un film, dont on a du mal à penser qu’il ne puisse recueillir le succès qu’il mérite. Il porte le nom d’un commando Anthropoid, composé de résistants ayant eu le courage d’assassiner Reinhard Heydrich, l’homme qui faisait peur jusqu’aux plus hauts dignitaires du parti national-socialiste, tant sa cruauté n’avait de limites. A l’instar d’Heinrich Himmler, il a fait du zèle en allant encore plus loin que ce que recommandait le Führer pour la solution finale. Heydrich, né à Halle dans le land de Saxe en 1904, est une tache dans l’histoire allemande. En poste en Bohême-Moravie à partir de 1941, il prit là bas les mesures les plus sordides, celles qu’il avait déjà rôdées en Pologne,

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