La volonté des participants à la COP 21 de réduire de 2° la température d’ici 2050 est louable mais cet objectif, aussi généreux soit-il, pourra-t-il résoudre un problème, l’inégalité alimentaire, qui, au bout du compte, ne semble pas beaucoup intéresser nos dirigeants si ce n’est ceux qui sont directement concernés ?
Il est des chiffres qui sont éloquents. 7,3 milliards de personnes vivent actuellement sur notre planète surchauffée, dont près de 600 millions (8%) sont victimes de sous-nutrition voire de famine. Selon les prévisions des Nations Unies, revues récemment à la hausse, ce sont 170 millions d’individus qui, à la date buttoir, viendront s’ajouter à ce nombre qu’il est difficile, à l’étude des statistiques démographiques, de contester.