France/UE – Fort de son succès aux élections présidentielles face à une rivale qui connaissait mal ses dossiers, Emmanuel Macron tente d’imposer aujourd’hui ses vues sur le travail détaché. Il s’est rendu en Europe Centrale en prenant soin d’occulter les pays dirigés par des gouvernements populistes ou ultraconservateurs, à l’instar de la Pologne et de la Hongrie. De Roumanie puis de Bulgarie, il a exhorté Varsovie de ne plus jouer les trouble-fêtes et de se plier aux règles définies par l’Union Européenne. Ne serait-ce le cas, la Pologne prendrait alors le risque de s’isoler. Mais en voulant jouer le rôle de régulateur du marché européen du travail, le président français risque pour sa part de mettre le doigt dans un dossier extrêmement sensible dont il est le seul porte-parole.
L’économie russe se réveille partiellement
Russie/UE – Les sanctions infligées à la Russie, conséquence des accords de Minsk, n’ont pas pénalisé l’économie du pays, comme certains auraient pu l’imaginer. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le premier ministre, Dmitrij Medewedjew, lors de sa visite au salon Importsemeschenie (Import de substitution), vitrine de la production nationale. Dans le secteur de … Lire la suite