Brexit : les plus eurosceptiques ont déjà passé l’arme à gauche !

Royaume-Uni/UE – Quelle que soit la position qu’on adopte à l’égard des négociations consécutives au Brexit et qu’on soit pour ou contre l’attitude intransigeante du nouveau chef de gouvernement, Boris Johnsen, une chose est certaine, l’accord ou la négation de tout accord seront antidémocratiques car ils seront nés du choix d’électeurs qui n’ont plus la possibilité, de fait de leur âge, de jouer un rôle dans l’avenir de la société britannique. Si la sortie de l’Union Européenne a été majoritairement approuvée, c’est à cause des électeurs de plus de 65 ans qui ont fait pencher la balance en faveur des antieuropéens. Les vainqueurs du référendum de 2016, ont été les nostalgiques d’une époque lointaine, de celle qui interdisait les citoyens du continent de rejoindre l’île par un tunnel. Les résultats détaillés du référendum révèlent que respectivement 75 et 56% des 18-24 ans et des 25-49 ans, étaient opposés à une sortie de l’Union Européenne. Les Britanniques sont devenus eurosceptiques en vieillissant, 56% à partir de 50 ans et 61% au-delà de 65 ans. Le Brexit a été voulu par des personnes qui avaient tout intérêt à vouloir couler des jours heureux pendant les quelques années qui leur restaient à vivre. Si les pro-européens avaient davantage sonder le terrain et garanti la pérennité voire l’augmentation des pensions en cas de maintien dans l’Union Européenne, ils auraient sans aucun doute pu mobiliser les 635.000 électeurs qui leur ont manqué pour faire échouer le Brexit. Quel gâchis que de voir l’avenir de la 6ième puissance mondiale entre les mains déterminé par un noyau de « têtes blanches » qui ne représente même pas 6% de la population du grand Londres. Dans cette constellation, la pyramide des âges joue un rôle beaucoup plus important que ne l’imaginent les experts, politologues et économistes mais il arrive aussi que des statisticiens fassent des calculs pour le moins dérangeants. Depuis le Brexit, 1,2 million de Britanniques sont passés de vie à trépas dont 1,1 million de mort dite « naturelle » c’est-à-dire à cause de leur âge avancé. On peut par conséquent partir du principe que Michel Barnier et sa pléthorique équipe de conseillers ont travaillé pendant plus de trois ans sur des négociations voulues par des personnes dont beaucoup ont dû être incinérées au moment même où des incendies commençaient à ravager les forêts amazoniennes. Tout cela ne laisse rien augurer de bon pour ce qui reste de notre belle planète ! vjp

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